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Eglise réformée évangélique du Valais - EREV

Du courrier !

 

Qui d’entre nous écrit encore de vraies lettres ? Celles qui nécessitent de trouver au même moment et au même endroit une plume, du papier (joli, de préférence), une enveloppe et un timbre.

Ensuite, cette lettre sera apportée à la Poste ou déposée dans l’une des nombreuses boîtes jaunes que l’on trouve encore parsemées dans nos quartiers. Affranchie, timbrée, cette lettre prendra parfois des chemins tortueux pour rejoindre son ou sa destinataire.

Ainsi en est-il du message de Dieu pour les humains : il prend des chemins par moment tortueux pour toucher nos cœurs et, parfois, changer nos vies.

Reste alors un défi pour nous, chrétiens et chrétiennes : vivre en toute liberté dans ce monde qui est le nôtre – sachant que ce n’est pas le Royaume – tout en n’étant pas dans un décalage trop important… Pour le dire autrement : être affranchi·e sans être timbré·e… Tout un programme !

Gwendoline Noël-Reguin, Diacre

 

Poussières sahariennes

 

À plusieurs reprises ces dernières semaines, nous avons pu observer cette luminosité étrange occasionnée par la présence de poussières sahariennes dans l’air. Lorsque le sable se dépose au sol ou sur des objets, cela ne semble pas grand-chose, mais la totalité de la poussière présente dans le ciel suisse peut dépasser la centaine de milliers de tonnes.

Nous considérons souvent ce phénomène négativement. Il voile le soleil et salit les voitures, les vitres et bien d’autres choses. Pourtant, à y réfléchir, cela paraît fou que le vent puisse ainsi transporter autant de matière sur de si grandes distances.

Cette force, visible uniquement par les effets qu’elle produit, n’est pas sans nous rappeler le souffle de Dieu. Jésus lui-même utilise l’image du vent pour parler de l’Esprit Saint. En discussion avec Nicodème, qui se questionne sur la nouvelle naissance, le Christ lui dit : « L’Esprit, comme le vent, souffle où il veut ; tu entends le bruit qu’il fait, mais tu ne sais pas d’où il vient, ni où il va. Voilà ce qui se passe pour toute personne qui naît de l’Esprit de Dieu. »         (Jean 3,8).

Des paroles déroutantes, mais aussi pleines d’espérance !

Si le vent du Sud change le ciel de nos montagnes, le souffle de Dieu peut lui aussi transformer les cieux de nos vies. Par son action en nous, il nous rappelle qu’à la suite de Pâques, la mort fait place à la vie, la haine à la compassion, et le désespoir à l’espérance.

Que le souffle de Dieu se manifeste dans nos existences pour nous éveiller à la vie en Dieu !

Gilles Cavin, pasteur