EREV

 

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Eglise réformée évangélique du Valais - EREV

Au cœur du Maroc :

sur les chemins du partage

On s’est jetés dans l’inconnu. Sans attentes. Et on a tout reçu.

Depuis le Valais, notre chemin nous a menés jusqu’au cœur du Maroc. Très vite, le désert montagneux de l’Atlas nous a enveloppés de son silence et de sa grandeur. Cinq jours de marche, sac au dos, à travers des paysages sans cesse changeants : plaines désertiques, plateaux rocailleux, désert de cyste, villages berbères suspendus au fil des crêtes.

À défaut de douche, il y avait des éclats de rire. À défaut de confort, la chaleur des liens. Liens tissés entre nous, mais aussi avec l’équipe berbère qui nous accompagnait. Un jour, deux vieilles dames sont sorties en courant à notre rencontre pour nous inviter à partager leur pain et leur thé à la menthe. Une générosité simple, directe, inattendue.

Notre destination: le monastère de Notre-Dame de l’Atlas, à Midelt. Une enclave cistercienne au cœur d’une ville musulmane. Le contraste entre la liberté des grands espaces, l’isolement du désert et le rythme plus réglé de la vie monastique a été éprouvant pour certains d’entre nous. Mais l’écoute et la bienveillance du groupe ont permis à chacun de trouver sa place, et de se sentir en harmonie avec soi et ses besoins. Là-bas, tout ralentit. Même le temps semble marcher pieds nus. Nous avons pu nous y reposer et vivre des rencontres profondes tout en nous laissant interpeler par l’histoire de ce lieu.

Puis, nouvelle étape: Fès. Entre Midelt et cette grande ville, le contraste est saisissant. Nous sommes passés d’un lieu humble à une ville riche, éclatée en trois quartiers très différents selon leur époque, leur culture et leur niveau de vie. Grâce à notre guide Samia, passionnée et érudite, nous avons découvert Fès de l’intérieur : le souk, les ateliers de poterie, de textile, de tannerie. Ce qui étonne le plus, c’est le contraste entre les ruelles sombres et étroites et l’intérieur des bâtisses lumineuses, spacieuses, remplies de couleurs et de savoir-faire. Les commerçants, souvent très souriants, savaient aussi y faire pour éveiller notre intérêt à acheter leurs produits.

Toutes ces expériences nous ont permis de comprendre que l’âme aussi a besoin de voyages, pas seulement avec un billet d’avion, mais à travers le silence, les autres et la découverte de ce que nous portons en nous. Nous avons eu un partage avec Dieu qui n’était pas une abstraction. Il était là, dans la poussière, dans les rires, dans l’effort de la fraternité.

Diacre Philippe Cavin, Paroisse du Coude du Rhône

Article paru dans le Nouvelliste du 20 09 2025

 

Activités Enfance – Été 2025

Une chose est sûre : les camps d’été laissent une empreinte durable dans la mémoire des enfants, tout comme ils l’ont fait pour leurs parents et grands-parents. En les sortant du quotidien et du confort de la maison, les camps leur offrent bien plus que des vacances : ce sont de véritables expériences de vie, riches de sens et de rencontres.

Mon premier souvenir de camp remonte à mes 6 ou 7 ans, il y a plus de trente ans. De cette semaine passée dans les hauts de Lausanne, il me reste quelques images éparses : une balade en forêt qui nous mène, un peu par surprise, en pleine ville; des jeux en plein air; un spectacle où je jouais maladroitement du triangle… Mais surtout, je garde le souvenir d’une joie profonde, et de cette envie de repartir dès que possible. Aujourd’hui encore, les camps et centres aérés organisés par les paroisses protestantes du Valais proposent un cadre bienveillant, dans lequel les enfants découvrent des valeurs inspirées de l’Évangile: respect, tolérance, solidarité. Les moniteurs, portés par ces convictions, animent des activités favorisant l’écoute, le partage et la confiance en soi. Leur priorité: que chaque enfant se sente accueilli, valorisé et qu’il vive une expérience qui l’aide à se construire.

Partir quelques jours loin de sa famille, c’est aussi s’ouvrir à l’inconnu: rencontrer de nouveaux amis, découvrir d’autres rythmes de vie, apprendre à vivre ensemble. En un mot : grandir. Les enfants développent leur autonomie, apprennent la responsabilité et expérimentent la richesse de la vie collective : des compétences précieuses qu’ils garderont bien au-delà de l’été. Les camps offrent également une découverte vivante et accessible de la foi. À travers des jeux, des ateliers créatifs, des temps de chants ou de réflexion, les enfants explorent des questions de sens dans un esprit de liberté et de respect. Ils expérimentent une spiritualité joyeuse et enracinée dans le quotidien, qui les nourrit et les éclaire.

On connaît l’expression : «les voyages forment la jeunesse». Nous pourrions dire tout aussi justement : «les camps forment la jeunesse». Alors, cet été, pourquoi ne pas offrir à votre enfant l’occasion de vivre une aventure unique ? Peut-être reviendra-t-il, comme je l’ai fait il y a plus de trente ans, le cœur plein de joie… et de souvenirs qui ne s’effaceront jamais.

 

Philippe Cavin, diacre suffragant

Article paru dans la Page Eglises du Nouvelliste du 17 mai 2025

Activités Enfance – Été 2024

 

Paroisse de Monthey & Paroisse des 2 Rives

Retour en image

Cette année le centre aéré des paroisses protestantes de Monthey et des 2 Rives a réuni une vingtaine de jeunes durant 5 jours. Autour du thème des trésors de la foi, les participants ont pu se rendre aux Pléiades, visiter le musée du jeu de Vevey, faire un tour en bateau, cuisiner, bricoler, partager, chanter mais aussi se rendre à Prangin au musée national. Beaucoup de rire et de bonne humeur nous ont habités tout au long de ces journées. Voici, en image, quelques instants forts de notre semaine ensoleillée !

 

Paroisse de Sion & Paroisse de Sierre

Retour sur six jours magiques

Cet été, la Paroisse de Sierre et la Paroisse de Sion ont proposé deux périodes d’activités pour les enfants de 5 à 12 ans sur le thème “Où est ton trésor ?”, thème exploré à travers des textes bibliques, des bricolages et des excursions.

Les sourires, les rires et les moments de partage ont illuminé nos journées ! De la poterie, en passant par des balades et des visites, aux histoires et aux jeux palpitants, chaque moment a été rempli de joie et d’apprentissage. Retrouvez ces moments incroyables en image sur Facebook et le résumé des activités ici !

 

 

ECR – Ethique et culture religieuses

​Durant longtemps, l’enseignement religieux à l’école était une catéchèse uniquement catholique.

À partir des années 2000, l’Etat adopte le principe d’une école publique non-confessionnelle avec un enseignement de l’éthique et des cultures religieuses basé sur le matériel des Éditions AGORA qui proposent des moyens d’enseignement pour tous les degrés de la scolarité obligatoire et qui ont été réalisés à la demande de plusieurs Départements en charge de l’éducation et de la formation.

Cet enseignement de type culturel (et non plus catéchétique) peut être confié aux maîtres de classe ou à des maîtres spécialisés fournis par les Eglises qui sont alors responsables de leur formation et rétribués par l’Etat.

L’EREV emploie ainsi une douzaine d’intervenantes protestantes en milieu scolaire qui assurent environ 88 périodes hebdomadaires dans différentes classes valaisannes situées sur le territoire des paroisses et qui sont rétribuées grâce à une enveloppe budgétaire annuelle allouée par l’Etat.

 

Journées catéchétiques

Les Fenêtres Catéchétiques (FK) sont des ouvertures sur les paroisses des deux Eglises reconnues (catholique et protestante), voulues par le Département de l’Education, de la Culture et du Sport, prises sur le temps scolaire.

Le but est d’offrir aux enfants de la 3e à la 8e Harmos (anciennement de la 1e à la 6e primaire) des journées qui leur permettent de découvrir les bases de leur religion, de connaître les locaux de la paroisse et les autres enfants protestants de leur âge.
L’intervenant(e) FK anime en paroisse, en collaboration avec la coordinatrice, une journée par année et par degré scolaire, sur des thèmes bibliques et théologiques, au moyen de programmes créés en 2007 et remis à jour régulièrement.

 

 

Foire du Valais 2025

 

 

 

Taizé 2024 ✨ Une semaine qui transforme

 

Jeunes et quelques moins jeunes, nous étions 22 à vivre une semaine à Taizé. Entre les trois temps de prière, les enseignements et les partages autour de textes bibliques, la vaisselle, les jeux, les rires et les larmes, Dieu nous a mis en chemin ensemble vers plus de Vie et plus de Joie.

Voilà quelques échos des jeunes :
“J’ai reçu une vague de paix, ce qui me donne l’énergie et la force pour l’année à venir. Je désire des relations plus saines, plus gratuites avec les autres. Je vais davantage faire confiance à Dieu, en écoutant ce qu’il place dans mon cœur. Ma perception de sa présence a changé. Je rentre riche de tant de bonnes choses, je suis grandi humainement. Nous appartenons tous à la même famille et Dieu est partout où je suis. Chacun porte sa croix, j’ai pris conscience de la mienne. J’apprends à gérer mes émotions. J’ai vécu les bienfaits de la prière et je désire continuer. Je me suis souvenu que la bienveillance est une valeur essentielle pour moi et je vais y rester attentif. Cette semaine m’a permis de renouer avec Dieu, je peux aimer et être aimé·e.”
Gardons ces jeunes, les jeunes dans nos prières.
Agnès Thuégaz, pasteure